Et si vous accompagniez les derniers indiens dans une histoire aussi sordide que passionnante ?
L’histoire des mille femmes blanches
En 1875, le gouvernement américain cherche à acheter la paix avec les dernières tribus indiennes, tout en gardant à l’esprit l’idée de les assimiler. Il offre ainsi mille femmes blanches à mille farouches guerriers amérindiens. Mais quelle femme souhaiterait vivre au milieu des grandes plaines, sous le tipi ?
Car il ne s’agit pas de volontaires… Mais de malheureuses envoyées de force. Certaines sont issues de milieux particulièrement défavorisés, d’autres étaient internées de force dans des asiles psychiatriques. Rien, par exemple, ne prédisposait Mary, l’héroïne, à connaître un tel sort. Internée d’office par son père qui refuse sa liaison avec un homme plus pauvre qu’elle, elle fait partie de ses femmes sacrifiées sur l’autel de la politique.
Elles découvrent un monde déroutant, totalement différent de celui qu’elles avaient connu jusqu’ici, dont les coutumes subtiles sont difficiles à appréhender pour des femmes occidentales.
Pourquoi faut-il le lire ?
Mille femmes blanches, de Jim Fergus, n’est pas forcément un roman exceptionnellement bien écrit. Il ne parvient pas à éviter certains poncifs et plusieurs personnages, dont Mary, ont des traits un peu forcés. Et pourtant, on se prend à sa lecture, et on a envie d’en connaître plus sur cet épisode révoltant de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique. L’indien, de plus, est au coeur du livre et n’est pas dévalorisé comme dans bien trop de westerns.