Ce roman historique offre un regard pluriel sur la Seconde Guerre mondiale, avec les trajectoires de trois femmes aux destins différents et contraires.
Résumé et histoire : Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux
En septembre 1939, les armées nazies attaquent la Pologne et envahissent le pays en quelques semaines. Trois femmes se retrouvent prises dans la tourmente de la guerre, dans des camps et dans des rôles très différents.
Caroline, citoyenne des Etats-Unis d’Amérique, est une ancienne actrice qui vit dans l’opulence. Mais la guerre bouleverse son quotidien, et l’oblige à tout risquer pour s’engager au service de celles et de ceux qui en ont le plus besoin.
Kasia, jeune Polonaise, décide de s’engager dans la Résistance. Elle risque sa vie et celle de ses proches pour combattre l’oppression, et risque d’être happée par la pire des barbaries.
Herta, enfin, est une jeune Allemande ambitieuse. Cette doctoresse est prête à tout pour fuir son quotidien et réussir une carrière glorieuse. Quitte à vendre son âme au diable, en acceptant un poste dans l’enfer concentrationnaire contraire au serment prêté par tout médecin ?
Le destin de ces trois femmes est amené à se croiser en un lieu qui est toujours synonyme d’horreur, de morts et d’inhumanité : le camp de Ravensbrück, qui cache ses secrets au cœur d’une immense forêt.
Titre : Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux
Auteur : Martha Hall Kelly
Traducteur : Géraldine Koff-d’Amico
Editeur : Pocket
Date de sortie : 3 janvier 2019
Nombre de pages : 672
ISBN-10 : 226628987X
ISBN-13 : 978-2266289870
Avis de lecteur : pourquoi lire ce roman ?
Premier roman de Martha Hall Kelly, Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux repose sur de longues et minutieuses recherches.
Carolyn Ferriday a vraiment existé : cette philanthrope et actrice américaine est aujourd’hui essentiellement connue pour son engagement au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Le personnage de Kasia est fictif, mais il témoigne fidèlement des expérimentations médicales nazies dans le camp de Ravensbrück et possède à ce titre une indéniable valeur historique.
Herta Oberheuser a été la seule femme du procès des médecins à Nuremberg. Le point de vue de Herta est particulièrement intéressant dans ce roman. Il n’excuse ni ne justifie en rien les atrocités commises, et ne parvient pas à humaniser un personnage dont les actes demeurent impardonnables. Mais il apporte un éclairage précieux sur « l’enfer du décor », et sur l’ambition dévorante qui a mené cette personne à commettre l’irréparable.
Les romans historiques de Martha Hall Kelly
Le Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux