Raymond Bonnet fait partie de ces grands anonymes qui, par leurs actions, ont contribué à éclairer les pires barbaries d’une lueur d’humanité. D’Aurillac à Saigon est l’histoire d’une vie héroïque.
L’histoire d’Aurillac à Saïgon
Raymond Bonnet s’est battu pour la France. Sur le territoire national, d’abord, pour sauver le pays d’un déshonneur total. Puis, plus tard, il a traversé les mers pour restaurer l’empire perdu.
En 1940, les Allemands, contre toute attente, contournent puis enfoncent les défenses de la ligne Maginot. Contraignant à la reddition une grande partie des troupes alliées, prisonnières du réduit de calais, les forces nazies écrasent en quelques semaines l’armée française et occupent le pays, imposant à la nation vaincue des conditions effroyables.
Tout jeune homme, Raymond Bonnet vit à Aurillac, en zone libre. Devant la veulerie et le défaitisme du régime de Pétain, il choisit son camp et entre en Résistance, dont il parvient à force de persévérance à rejoindre les rangs. Son engagement pour la France l’emmènera très loin de son Massif central, jusqu’au coeur des envoûtantes et terrifiantes jungles d’Indochine, soumises au joug de l’occupant japonais, combatif et opiniâtre.
Mais, malgré le courage et la détermination d’hommes comme Raymond Bonnet, la lutte est inégale et les Japonais féroces. Capturé, Raymond Bonnet est incarcéré dans des conditions abominables : il croupit dans des geôles humides et lugubres, et l’isolement est ponctué de douloureuses séances de torture. On finit par le condamner à mort.
Pourquoi faut-il le lire ?
D’Aurillac à Saïgon est bien plus qu’un simple roman. Raymond Bonnet appartient à cette race d’hommes qui auraient pu passer une vie tranquille mais, qui à l’heure des épreuves, révèlent toutes leurs qualités. Le récit est d’autant plus prenant qu’il ne relève pas de la fantaisie de son auteur mais d’une histoire vécue.
Aucun lecteur ne pourra rester insensible au personne de Raymond Bonnet et demeurer impassible devant les épreuves qu’il a eu à endurer.