François-Henri Désérable signe avec Tu monteras ma tête au peuple un premier roman consacré à la Révolution Française.
L’histoire de Tu montreras ma tête au peuple
Paris, pendant la Révolution, a vu de nombreuses têtes tomber. Certains des plus grands artisans de cette formidable aventure humaine et populaire ont ainsi finis broyés par le formidable mouvement politique et social qu’ils ont engendré.
Charlotte Corday, qui mit fin à la vie de Marat en l’assassinant dans sa baignoire, donnant vie à l’un des faits les plus marquants de la Révolution, fut condamnée à la guillotine. Jusqu’à son dernier souffle, elle fit preuve de dignité, voire aux yeux de certains de légèreté, se faisant croquer le portrait en cellule par un disciple de David.
Lavoisier, connu de tous les écoliers pour ses travaux en chimie, a aussi été condamné à mort pour sa mission de fermier général sous l’Ancien Régime. Il a fait face à sa fin avec une élégance et une distinction rares à sa fin annoncée.
Ce livre croque le portrait et les derniers instants de figures historiques dont l’image reflétée par les manuels d’Histoire nous empêchent bien souvent de connaître.
Pourquoi faut-il le lire ?
Être publié à vingt-cinq et pour son premier livre chez Gallimard Littérature constitue déjà, en soi, un véritable exploit. François-Henri Deserable offre ici un regard pertinent, riche de sens et sous un style élégant, de la Révolution Française.
Un livre croustillant, surprenant, agréable à lire et profond.