Le souper de l’abbesse est un roman historique de Jean Siccardi, qui plonge le lecteur dans le monde clair obscur de l’Eglise des guerres de religion.
L’histoire du souper de l’abbesse
Le couvent de la Celle, près de Brignoles, porte des odeurs de souffre, et ces fumerolles nauséabondes sont parvenues aux nez des puissants de l’Eglise et du Royaume. La respectable abbaye de Saint-Victor, dont la réputation n’est plus à faire, décide de mener l’enquête. Elle envoie le moine Cornélius à la Celle pour faire la lumière sur les rumeurs et établir la vérité.
Calomnie, ou réelles dérives… Dans tous les cas, Cornélius aura fort à faire pour démêler cet écheveau complexe, et risque de s’attirer de puissantes inimitiés.
Pourquoi faut-il le lire ?
Le pouvoir politique, au XVIème siècle, est indissociable des hautes sphères ecclésiastiques. Le couvent de la Celle, ainsi, accueillait les filles de l’aristocratie qui étaient confiées à l’Eglise. Les nobles origines des abbesses assuraient la puissance du couvent, et son indépendance.
Jean Siccardi, connu pour ses romans historiques, est un auteur régional, pour ne pas dire régionaliste, qui s’attache à présenter des facettes historiques et méconnues de ce Sud qu’il aime tant. Dans Le souper de l’abbesse, il offre un éclairage nouveau, inattendu et dépaysant, de l’Eglise au temps de la Réforme. La mesquinerie côtoie l’aspiration à la grandeur, l’intelligence la bêtise, la foi le cynisme…