Avec son roman La chambre ardente, Max Gallo s’intéresse à la vie à Versailles au temps de Louis XIV.
L’histoire de la chambre ardente
De Versailles, nous retenons aujourd’hui les fastes et les ors de la cours de Versailles. Mais peu connaissent l’envers, plutôt sordide, du flamboyant décor. Louis XIV lui-même aurait pu cautionner un véritable « abîme de crimes » ? Ainsi, le souverain que ses contemporains ont surnommé le Roi-Soleil a constitué ce qu’il appelle sa « chambre ardente », dont la mission est simple : enquêter et juger. Mais juger qui ? Les puissants ? La marquise de Montespan est soupçonnée de s’être débarrassée d’encombrantes rivales, en usant de philtres, poudres, voire de sortilèges. Ainsi, elle aurait pu retenir dans sa couche le puissant roi et éveiller durablement ses ardeurs. Cette affaire va défrayer la chronique en son temps, et passionne encore de nombreux historiens. Il s’agit de l’affaire des poisons, une affaire judiciaire mais surtout politique.
Pourquoi faut-il le lire ?
On appelle le siècle du règne de Louis XIV le Grand Siècle. Et pourtant… Max Gallo nous offre une plongée étonnante dans les bas-fonds de ce temps, où nous découvrons avec surprise les messes noires auxquelles se livraient les puissants, à l’alchimie, et à la violence légère des moeurs : tuer suivait des modes, on utilisait un poison comme on endossait un pourpoint. L’envers du décor ne rend finalement ses temps que plus passionnants encore.