Lauréat en 2005 du Prix Jean d’Heurs du Roman Historique, Le Grand Cinquième s’intéresse à un pays méconnu en Europe à cette époque.
Histoire et résumé du Grand Cinquième
Alors que Louis XIV règne sur la France, au Tibet, un jeune garçon âgé de seulement six ans, Künga Migyun, est soumis aux épreuves traditionnelles relatives à ses vies antérieures. Face aux moines qui le questionnent et l’évaluent, l’enfant répond avec une déclaration troublante : « Pourquoi avez-vous tant tardé à venir me chercher ? »
Cet événement marque le commencement de l’histoire de Ngawang Lobsang Gyatso, connu pour toujours comme le Grand Cinquième. À cette époque, le pouvoir du Dalaï Lama est relativement limité. Tout au long de sa vie et même au-delà, Lobsang Gyatso œuvrera pour unifier le Tibet sous son autorité. Cette saga est tissée autour de cette figure historique, où les personnages qui gravitent autour du Dalaï Lama composent une trame d’une grande complexité. Parmi eux, on retrouve Lamzès, la mère du Dalaï Lama, Tempa, son meilleur ami, Gushri Khan, le puissant Khan mongol, ainsi que la troublante Kaïga, une jeune fille née dans les steppes. D’autres figures importantes s’entrelacent également dans une intrigue d’une grande richesse, comme l’empereur de Chine, Shun Chih, et la jeune Tsu-Hi, une Chinoise élevée près de la frontière tibétaine…
Titre : Le grand Cinquième
Auteur : Patrick Weber
Editeur : J-C Lattès
Date de sortie : 18 mai 2005
Nombre de pages : 502
ISBN-10 : 2709623749
ISBN-13 : 978-2709623742
Pourquoi lire ce roman historique ?
Avec Le Grand Cinquième, Patrick Weber nous propose un livre d’une rare profondeur, où la spiritualité se mêle de façon inextricable avec la politique. On prend ainsi conscience, en miroir, du rôle de chef à la fois spirituel et politique que le Dalaï Lama peut jouer pour son peuple et pour son pays.
L’auteur nous propose un récit porté par un souffle épique de la première à la dernière page, sur le toit du monde, au cœur des immenses espaces sauvages de l’Himalaya.
La plume de Patrick Weber est à la fois précise et juste, et on ressent le journaliste derrière l’écrivain.