L’anneau d’Atlantide, roman de Juliette Benzoni, est un roman historique dont l’intrigue se déroule à Venise.
L’histoire de l’anneau d’Atlantide
Venise, la Sérénissime, semble endormie sous la lune. Les ruelles et les canaux de la vieille ville sont calmes. Si calmes que cela ? Près du Grand Canal, une silhouette recroquevillée sur elle-même et un homme penché sur lui. Le vieillard agonise, blessé à mort. Aldo Morosini, prince de sang qui se livre au commerce des antiquités, parvient à recueillir les paroles de celui dont la vie le quitte. Le mourant lui remet aussi un étrange anneau, qu’il dissimulait dans sa chaussure.
Des mots marquent profondément Aldo, attisant sa curiosité et faisant briller dans ses yeux l’éclat de l’aventure. La lointaine Egypte, la légendaire Atlantide, et une reine inconnue. Si brèves et parcellaires soient les informations confiées par le vieil homme, elles n’en demeurent pas moins particulièrement alléchantes. Quand une ex-femme du puissant roi Fouad invite Aldo à séjourner au Caire, celui-ci en profite pour se lancer dans une passionnante chasse au trésor, celle d’un tombe oubliée.
Car une reine mystérieuse aurait régné il y a fort longtemps sur l’Egypte, qui n’était alors, aussi majestueuse soit-elle, qu’une colonie de la resplendissante Atlantide. Elle aurait été enterrée au coeur d’un amoncellement de richesses incroyable : un tel trésor ne pourra qu’attiser les convoitises et conduire à de véritables horreurs.
Pourquoi faut-il le lire ?
L’anneau d’Atlantide est un véritable polar historique, qui scotche littéralement le lecteur de la première à la dernière page. Juliette Benzoni déroule, au fil des lignes, une intrigue complexe qui joue sur les différentes époques, sur les différences entre orient et occident, jouant sur l’Histoire autant que sur le mythe, mêlant les deux avec un tel brio qu’on ne sait plus reconnaître l’invention de la réalité. Et on se délecte de cette confusion.