Un monde sans fin, de Ken Follett, vous invite une nouvelle fois à Kingsbridge, dans un monde qui sera la proie de l’épidémie la plus terrible de l’Histoire.
Résumé et histoire : Un monde sans fin
Près de deux siècles se sont écoulés depuis la construction de la cathédrale de Kingsbridge, et la petite ville a bien changé. L’entretien d’un tel édifice coûte cher, même si son rayonnement est indispensable pour assurer la prospérité de la cité et de la communauté religieuse.
L’intrigue débute en 1327, quand quatre enfants que tout semble opposer assistent à une poursuite sanglante dans la forêt. Deux soldats au service de la reine sont tués par un chevalier, et une lettre est enfouie dans le sol. Son contenu pourrait faire vaciller les fondations de la royauté anglaise, et faire choir la couronne d’Angleterre de la tête de celui qui la ceint. Cet événement les liera toute leur vie.
Merthin, un architecte talentueux, attiré par la réfection de la cathédrale. Gwenda, une voleuse rebelle et éprise de liberté. Caris, une femme idéaliste née dans une famille aisée qui ne veut pas sacrifier ses valeurs et ses convictions. Ralph, un guerrier prêt à tout par ambition. Tout au long du roman, les destins s’entremêlent, et chacun compte sur son moteur (foi, amour, haine, pouvoir, vengeance…) pour atteindre ses objectifs. Mais le monde change, la Guerre de Cent Ans débute, et la Peste noire traverse la Manche pour ravager l’Angleterre.
Titre : L’Hiver du Monde
Auteur : Ken Follett
Editeur : Le Livre de Poche
Date de sortie : 6 janvier 2010
Format : Poche
Nombre de pages : 1344
ISBN-10 : 2253125768
ISBN-13 : 978-2253125761
Avis d’un lecteur : pourquoi faut-il le lire ?
Dans Un monde sans fin, Ken Follett reprend tous les ingrédients qui ont fait le succès du tome précédant, Les Piliers de la Terre : des amours contrariées, des personnages complexes, un antagoniste d’une grande cruauté, des rebondissements jusqu’aux dernières pages. De nombreux personnages coexistent dans ce livre, et vous devez vous accrocher pour vous y retrouver.
Sur les commentaires en ligne que j’ai pu lire, de nombreux lecteurs trouvent qu’Un monde sans fin est moins bon que Les Piliers de la Terre. Je ne partage par cet avis : ce livre vous tiendra en haleine pendant de (très) nombreuses heures, et n’a pas à rougir face à son prédécesseur. La Peste noire permet à l’auteur d’explorer les savoirs médiévaux des simples, et les soins par les herbes et par les plantes, après que le tome précédent se soit focalisé sur les bâtisseurs de cathédrales.