Les Bûchers du Paradis est un roman historique, ancré en terre cathare, de Gérard Raynal.
L’histoire des Bûchers du Paradis
En 1209, la vie semble bien paisible en Biterrois et les habitants de Durban des Corbières coulent des jours heureux sous l’autorité paternelle du Comte Bernard de Durban. Mais de sombres présages annoncent de grands malheurs. L’armée des croisées s’approche dangereusement, et à la stupeur générale conquiert rapidement la puissante place-forte de Béziers.
Conscient qu’il ne pourra protéger sa communauté, Bernard de Durban prône la fuite. Accompagné par une partie des villageois, le comte et son épouse se lancent dans un long périple qui les mèneront dans diverses cités cathares : Quéribus, Albédun, Puivert et finalement Minerve.
Ce récit nous est relaté en 1244 par l’un des réfugiés de 1209. Deux époques pour une même persécution : nous partageons avec lui les derniers mois de Montségur, l’une des deux dernières citadelles du vertige qui ne soient pas encore tombées entre les mains des croisés, assiégée par des forces redoutables.
Pourquoi faut-il le lire ?
Avec Les Bûchers du Paradis, Gérard Raynal offre un regard atypique sur la croisade albigeoise, en adoptant un point de vue résolument cathare. Empruntant au vocable médiéval et s’intéressant aux destins d’hommes et de femmes simples, Les Bûchers du Paradis possède un fort pouvoir immersif.
Roman régionaliste ? Dans une certaine mesure. Roman historique ? Oui, mais pas tout à fait. En le lisant, j’ai eu l’impression de partager l’univers d’un conteur à la plume lyrique, qui sait inviter avec subtilité le merveilleux dans son récit . Les Bûchers du Paradis offrent une pause bienvenue aux amateurs de fables ancrées dans un réalisme historique.
Période associée : Cathares