Avec son roman Le papyrus de la Via Appia, Anne-Laure Cartier De Luca vous propose une plongée dans les intrigues de la Rome antique, au Ier siècle après J.-C.
Histoire et résumé : Le papyrus de la Via Appia
Les jardins de Lucullus ornaient jadis la colline du Pincio. Au 1er siècle après J.-C., le richissime Valerius Asiaticus a racheté ses terres pour y ériger un domaine d’un luxe éblouissant. Mais une puissante parmi les puissantes convoitait également les lieux : Messaline, l’épouse de l’empereur Claude, était prête à tout pour s’approprier le domaine.
Valerius Asiaticus est condamné à mort, et ses terres passent dans les mains de la famille impériale. Et si cette convoitise cachait également un dépit amoureux ? Il ne nous reste que peu d’éléments pour connaître l’histoire de Valerius… À moins que ? Un papyrus retouvé dans un tombeau de la Via Appia nous en apprend plus sur l’homme. Tiron, son esclave affranchi, nous révèle l’histoire de son maître. Son enquête l’a emmené jusqu’en Egypte, et son voyage a pris des allures de quête initiatique.
Titre : Le papyrus de la Via Appia
Auteur : Anne-Laure Cartier De Luca
Editeur : Editions L’Harmattan
Date de sortie : 1 février 2007
Format : Broché (grand livre)
Nombre de pages : 244
ISBN-10 : 2296027172
ISBN-13 : 978-2296027176
Avis d’un lecteur : pourquoi faut-il le lire ?
Les vestiges de l’antique Rome recèlent bien des secrets. Ainsi, sur la colline du Pincio, les touristes peuvent s’émerveiller devant les souvenirs de la puissante cité qui domina l’Europe et la Méditerranée. Le site est aujourd’hui occupé par d’autres édifices prestigieux comme la Villa Médicis.
La puissance passe, et ne reste parfois rien d’autre qu’une histoire tragique qui nous rappelle notre propre fragilité. Plus près de nous, la chute vertigineuse de Nicolas Fouquet nous enseigne l’importance de l’humilité face aux puissants.
L’histoire de Valerius Asiaticus est fascinante. Ce Gaulois de la Narbonnaise réussit une brillante carrière, au point de devenir un candidat crédible pour revêtir les insignes impériaux après l’assassinat de Caligula. Mais sa déchéance et sa fin tragique interpellent peut-être encore plus le lecteur.