Les derniers jours de Pompéi est un roman historique écrit durant la première moitié du XIXème siècle par Edward Bulwer-Lytton.
L’histoire des derniers jours de Pompéi
Pompéi, en 79 après Jésus-Christ, est une cité prospère du sud de l’Italie, profitant de terres fertiles et d’une activité commerciale intense. Ses habitants coulent des jours heureux, entre petits tracas, joies et incertitudes. Aucun de ceux qui se croisent tous les jours dans les rues animées de la ville, aux devantures des échoppes ou dans les salons feutrés et richement décorés des maisons patriciennes, ne se doutent du drame qui se forme à quelques kilomètres des murs de leur ville. Ils partagent leur temps entre leurs intrigues quotidiennes, ceux qu’ils aiment et ceux qu’ils haïssent.
Mais que serait un drame antique, surtout écrit avec le regard d’un homme du XIXème siècle, sans son héros archétypal, jeune, beau et fort, et son histoire d’amour contrariée par les vicissitudes de la vie quotidienne, écartelée entre une jeune femme ravissante, une amante jalouse et un homme perfide. Le feu, qui ici prend une dimension catharsique, viendra purifier la ville.
Pourquoi faut-il le lire ?
Les derniers jours de Pompéi connut à sa sortie en 1834 un accueil favorable du public, et fut même, en son temps, un véritable succès de librairie. Il est tombé par la suite dans l’oubli.
Le lecteur du XXIème siècle qui prendra le temps de se pencher sur ce livre sera agréablement surpris. Le style, qui peut sembler un peu emphatique et désuet au début, prend au fil des pages une dimension à la fois épique et intime. Et la catastrophe que fut l’éruption volcanique du Vésuve renvoie aux derniers traumatismes que la nature a infligé à nos sociétés modernes, comme le tremblement de terre et le tsunami au Japon.