La Pique du jour est le sixième tome de Fortune de France, saga littéraire de Robert Merle sur les guerres de religion.
L’histoire de la pique du jour
Le lecteur retrouvera avec bonheur le truculent Pierre de Siorac, au service du roi Henri IV qui lui confie de nombreuses missions diplomatiques, plus ou moins secrètes. La grande Histoire, une fois de plus, est suivie de près par Pierre de Siorac, qui assistera et prendra même part au siège de Laon par Henri IV en 1594, qui sera témoin du procès des Jésuites, accusés de trahir le secret de la confession. On accompagnera aussi Pierre de Siorac à travers l’Europe d’alors, à Rome tout d’abord, où il oeuvre en faveur de l’absolution d’Henri IV par le pape en 1595, puis en Espagne, à l’Escurial, où envoyé en mission auprès de Philippe II, il est présent lors de sa mort. Le livre, sur le plan historique, se conclue avec la signature de l’Edit de Nantes, qui accorde aux protestants la liberté de culte, et qui est censé clore les guerres de religion qui déchirent depuis tant d’années le pauvre royaume de France.
Sur le plan personnel, Pierre de Siorac s’installe à Paris, dans le logis du Champ fleuri, et devient l’amant d’une grande dame de la cour, cousine du roi lui-même.
Pourquoi faut-il le lire ?
Une fois de plus, Robert Merle fait rentrer le lecteur dans la grande Histoire par la petite porte. Mais quelle porte ! Celle des intrigues et de la cour, mais aussi celle des passions et des hommes qui, par leurs bruissements, leurs sentiments et leurs engagements, contribuent à forger la France de ce temps. La vie quotidienne est toujours dépeint avec le même soin, et la langue, accorte et truculente, plonge le lecteur dans des temps pas si reculés, à une époque où notre pays manquait de se disloquer sous les coups de boutoir de ses ennemis et les tensions de ses différentes communautés.
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