Anna Stuart

Bien plus qu’un énième roman sur les camps de concentration, La sage-femme d’Auschwitz est l’un des témoignages les plus poignants sur le système concentrationnaire.
Résumé et histoire : La sage-femme d’Auschwitz
Ana est révoltée par le sort que subissent les Juifs de Lodz, enfermés dans un ghetto où ils sont réduits à l’état d’esclaves, privés de nourriture et de confort. Elle s’engage pour les soulager du mieux qu’elle peut, soutenue de l’intérieur par son amie Ester.
Mais la machine répressive nazie est extrêmement puissante, et Ana se retrouve à Auschwitz. Quand elle arrive dans cet endroit, sous un ciel bas et gris, elle acquiert la certitude qu’elle ne pourra pas survivre plus de quelques jours ou de quelques semaines à l’enfer du camp. Mais elle possède une compétence précieuse : elle est sage-femme.
Sa mission ? Donner naissance aux enfants des autres prisonnières. La plupart ne survivent que quelques heures ou quelques jours, mais ceux qui répondent à certains critères physiques sont arrachés à leurs mères par les nazis qui les confient à des familles allemandes. Face à tant de détresse, Ana trouve une parade : elle tatoue discrètement, sous l’aisselle, le numéro de prisonnière de la mère. Ainsi, quand cette horrible guerre prendra fin, certains enfants kidnappés pourront être retrouvés et rendus à leur mère ou à leur famille.
Titre : La sage-femme d’Auschwitz
Auteur : Anna Stuart
Traducteur : Maryline Beury
Editeur : J’AI LU
Date de sortie : 6 mars 2024
Nombre de pages : 480
ISBN-10 : 2290396397
ISBN-13 : 978-2290396391

Avis de lecteur : pourquoi lire ce roman ?
J’ai acheté ce roman dans ma petite librairie de quartier par simple curiosité, et je n’ai pas été déçu un seul instant.
Le style est immersif, et on n’a aucune difficulté à se projeter dans les affres du ghetto de Lodz et dans l’enfer absolu du système concentrationnaire. La plus d’Anna Stuart est bien traduite en français (on oublie parfois le rôle clé des traducteurs), et on se projette corps et âme dans ce récit. Les personnages principaux, Ana en tête, sont attachants et bien définis, résilients sans verser jamais dans le cliché.
Le personnage d’Ana rend hommage à Stanisława Leszczyńsk, la véritable héroïne et une femme extraordinaire. Mais les personnages fictifs d’Ester Pasternak et de sa famille viennent ajouter du corps au livre. Les chapitres se succèdent et alternent souvent entre les deux points de vue, ce qui crée un suspense qui m’a happé de la première à la dernière page.
J’ai aussi apprécié à la fin du roman l’ajout de notes historiques, qui permettent de distinguer le « 100% vrai » du « largement inspiré de l’Histoire ».
La suite de ce livre, La sage-femme de Berlin, est tout aussi passionnante !
Les romans historiques d’Anna Stuart
La sage-femme d’Auschwitz fait partie d’un cycle de romans historiques, avec une suite directe : La sage-femme de Berlin.

La sage-femme d’Auschwitz

La sage-femme de Berlin

L’orpheline d’Auschwitz
Anna Stuart écrit également sous le nom de Joanna Barnden, et a publié de nombreux romans historiques centrés essentiellement sur la Seconde Guerre mondiale.